1/ Donnez-nous un exemple de micro-fait (signal faible) que vous avez identifié pour votre organisation. Comment l’avez-vous décrypté ?
Par nature un signal faible est difficile à identifier et donc à définir. On pourrait dire qu’il s’agit de l’expression d’un dysfonctionnement caractérisée par sa progressivité et par sa lenteur.
La difficulté de son repérage est double. En premier lieu, les manifestations à basse fréquence sont peu détectables par des systèmes de surveillance générale. En second lieu, un signal faible renvoie à une difficulté potentielle et n’est donc pas très agréable à regarder en face.
De ce qui précède, nous déduisons aisément que les systèmes normés d’audit reposant sur une mesure de conformité se révéleront peu efficaces.
La solution la plus fiable consiste donc à mettre en place une vigilance humaine constante fondée sur la capacité de chacun à remonter l’information sans crainte ni réticence. Pour cela, l’organisation doit s’appuyer sur le partage, la compréhension, la bienveillance et la solidarité. C’est ainsi l’esprit d’équipe et l’engagement moral de chacun, beaucoup plus que la somme des compétences individuelles, qui permettront au groupe de détecter ces signaux avant que leurs conséquences ne deviennent irréversibles.
2/ Qu’allez-vous proposer pour la 10e édition de l’Odyssée des Entrepreneurs ?
Comme les années précédentes, nous présenterons le réseau régional des CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes et tiendrons un stand commun avec la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne.
Durant la crise Covid, les 500 élus et les 1 500 collaborateurs des CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes ont fait preuve d’un engagement sans précédent. 140 000 demandes ont ainsi été traitées en 2020 pour répondre aux questions des entreprises sur les aides et les dispositifs d’appui mis en place par les pouvoirs publics. Un tiers de nos actions ont ainsi été recentrées en accompagnement du plan France Relance.
Nous avons été aux côtés des chefs d’entreprises. Aussi nous les invitons plus que jamais à participer aux élections consulaires qui auront lieu à l’automne prochain, uniquement par voie électronique.
